Bonjour! Je suis désolée pour celles que cela va choquer, mais je soutiens notre Pape.
Que de coups montés par la presse. Je m'étais étonnée de toutes les gentillesses qui avaient plu lors de
l'ouverture des Bernardins et j'attendais le "retour de bâton". Alors
quoi? Une brebis galeuse - un "même-pas évêque" négationniste - et c'est tout le troupeau ainsi que le berger
qu'il faudrait brûler.
Je suis heureuse d'être catholique et si certains français ont des raisons personnelles de culpabiliser face au génocide de la deuxième guerre mondiale, tel n'est pas mon cas. Heureusement, nos amis juifs ne s'y sont pas trompés et ont apporté à ce sujet leur soutien à Benoît XVI.
Autre crime atroce! Le Pape serait contre la capote!
Le problème de la capote, c'est qu'elle n'est pas 100% efficace. Rien qu'en France, où toutes les femmes en âge de procréer (80%) ont accès à une contraception qui est majoritairement la pilule (sachant que la pilule est 100 fois plus efficace que le préservatif), une femme sur deux se trouve enceinte dans sa vie sans l'avoir voulu... Cherchez bien parmi vos amies: plus d'une sur deux! Alors qu'est-ce que ça serait si on n'avait que le préservatif! Et si à la place de tomber enceinte, on risquait d'attraper le SIDA?!? Une chance sur deux sur toute une vie??? Ajoutons à cela que la capote n'est pas considérée par l'Eglise comme un crime abominable mais que la question de son utilisation doit être traité au cas par cas, donc selon la conscience de chacun: donc? Quel est le problème? Seulement ça, apparemment nous sommes sans doute trop bêtes pour que nos journalistes nous l'expliquent.
Saviez-vous que LA MOITIE des centres de soin qui s'occupent de personnes atteintes du SIDA dans le monde, sont catholiques?
Mais l'ultime condamnation, la voilà: barbares que sont les catholiques, qui condamnent les médecins d'une pauvre petite fille de 9 ans, au Brésil, ayant avorté de jumeaux issus du viol de son beau-père. En passant, je suis frappée du manque d'informations disponibles sur ce qui s'est passé là-bas. Ce que je sais est que l'excommunication qui a été prononcée l'est en général: les personnes qui avortent s'excluent d'elles-mêmes de l'Eglise. Inversement, il suffit qu'elles souhaitent y revenir en regrettant cet acte, pour y être à nouveau accueillies. L'Eglise considère que la petite ne porte pas de culpabilité, puisqu'elle est mineure. Bon alors, où est le problème?
Laissez-nous penser si nous le voulons que l'avortement consiste à supprimer la vie d'autrui, donc qu'il pose problème en tant que tel, et que réaliser un avortement est très certainement contradictoire avec une vie de foi. Lisez le livre de Justine Lévy: dans nombre de cas l'avortement est demandé par un proche, par un ami, un patron, des parents qui ne veulent rien laisser voir. Protéger la vie de la mère? L'occident n'a jamais été aussi riche, certaines n'ont rien à craindre pour leur vie, mais plus pour le porte-monnaie du ménage. Perdre son emploi à cause d'une grossesse pour une femme, qui peut être abandonnée par son mari n'importe quand, c'est prendre un gros risque... Croyez-vous que les chrétiens ne savent pas quelles sont les détresses?
Mais malheureusement, toute grossesse comporte ses risques. Rêvez-vous à la machine qui fait des enfants et au jour où votre assureur refusera de couvrir votre grossesse car trop risquée? Déjà, certaines femmes riches ou des couples gays font porter leurs enfants... est-ce vers cela que nous allons?
Une grossesse sera de moins en moins rentable pour être défendue par notre société mercantile, et même cette société défend l'avortement des pauvres: c'est bien ça dont il est question au Brésil.
Nous demandons que les questions soient posées, qu'on aide les femmes à aller jusqu'au bout de leur grossesse au lieu de leur dire "vous avez le choix (d'avorter ou d'assumer)" en les abandonnant dans la solitude! Et aucun de nous ne peut juger de ce cas en particulier - surtout vu le peu d'information qu'on en a.
L'important est que nous savons aimer et pardonner, quel que soit le crime. Mais il faut savoir désigner le mal, savoir le nommer pour s'en libérer! Nier l'existence du mal n'a jamais permis d'en être débarrassé.
Les bien-pensants ne sont pas là lorsque chaque semaine en France 15 tombes chrétiennes sont profanées. C'est normal, pensez-donc, en moyenne deux tombes par jour! Ni lorsqu'un attentat au Nigeria, juste après celui de Bombay (130 morts), fait 300 morts, seulement des chrétiens. Ou que des petites filles Coptes d'Egypte sont quotidiennement enlevées et mariées de force à des personnes d'une autre religion. Elles ne sont pas plus vieilles que la petite fille du Brésil. On s'en moque des chrétiens, en France, aujourd'hui.
En cette période de carême, il faut relever la tête et espérer que la vérité sera reconnue, qu'on nous fera plus de justice sur le travail d'amour et de miséricorde que nous voulons accomplir chaque jour, et que ne reflètent pas ces événements montés en épingle. Je pense malheureusement que la France qui ne sait même plus apprendre à lire à ses enfants fonce tout droit vers une dictature bien méritée, du fait de l'ignorance et de l'apostasie consenties de ses citoyens. J'espère un changement, mais lequel?